France | Une revalorisation des prestations sociales de 1,9% a été annoncée par le gouvernement français pour 2025, un ajustement qui, bien que plus modéré que celui de 2024, vise à préserver le pouvoir d’achat des bénéficiaires face à l’inflation.
Cette augmentation, qui succède à une hausse de « 4,6% » en 2024, s’explique par un ralentissement significatif de l’inflation, désormais passée sous la barre des 2%. Les revalorisations seront effectuées en deux temps stratégiques au cours de l’année 2025.
Premier temps fort le 1ᵉʳ janvier 2025 avec la revalorisation du minimum contributif, de l’Allocation de solidarité aux personnes âgées et de la pension d’invalidité. Puis, le 1ᵉʳ avril 2025 marquera la seconde vague d’augmentations, touchant notamment le RSA, la prime d’activité, les allocations familiales et l’AAH.
Pour le RSA, les nouveaux montants seront significativement revus à la hausse. Une personne seule verra son allocation passer à « 647,79 € », soit une augmentation de « 12,08 € ». Pour un couple sans enfant, le montant atteindra « 971,68 € », représentant une hausse de « 18,12 € ».
La prime d’activité connaîtra également une évolution notable. Les bénéficiaires percevront désormais « 634,46 € » pour une personne seule sans autre revenu, et « 951,70 € » pour une personne seule avec un enfant ou un couple avec un enfant.
L’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) franchira un nouveau palier, passant de « 1016,05 € » à « 1035,35 € » mensuels, soit une augmentation de « 19,30 € ».
Concernant les allocations familiales, la base mensuelle de calcul (BMAF) sera revalorisée de « 466,44 € » à « 475,30 € ». Pour une famille avec deux enfants aux revenus inférieurs à « 76’390 € », l’allocation s’élèvera à « 153,73 € », contre « 151,34 € » en 2024.
L’Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) bénéficiera aussi d’une revalorisation significative. Les montants varieront selon l’âge : « 414,71 € » pour les 6-10 ans, « 444,66 € » pour les 11-14 ans, et « 463,22 € » pour les 15-18 ans.
Les familles accueillant un nouvel enfant verront également leur aide augmenter. La prime à la naissance sera portée à « 1086,56 € », soit une hausse de 20 €, tandis que la prime à l’adoption atteindra « 2173,10 € ».
Enfin, la Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) s’adapte aux différentes situations professionnelles. Elle s’élèvera à « 456,94 € » pour un arrêt total de travail, « 295,40 € » pour une réduction jusqu’à 50%, et « 170,40 € » pour une réduction entre 50% et 80%.