Politique internationale | Le gouvernement du Ghana a annoncé la suspension de ses relations diplomatiques avec la prétendue « République arabe sahraouie démocratique » (RASD). Cette décision marque un tournant significatif dans la position du Ghana concernant la question du Sahara marocain. L’annonce a été accueillie favorablement par le Maroc, qui y voit un soutien à son intégrité territoriale.
Le Ghana rompt ses liens avec la pseudo-RASD
Dans un communiqué officiel, le ministère des Affaires étrangères ghanéen a déclaré la suspension immédiate de toutes ses relations avec la soi-disant RASD. Cette décision intervient après plusieurs décennies de reconnaissance de cette entité non reconnue par l’ONU. Le Ghana rejoint ainsi la liste croissante des pays africains qui se distancient du mouvement séparatiste du Polisario.
Selon Le Journal du Maroc, cette rupture diplomatique s’inscrit dans un contexte régional en pleine évolution, où de plus en plus d’États africains réévaluent leur position sur la question du Sahara.
Implications pour la diplomatie marocaine
La décision du Ghana représente une avancée significative pour la diplomatie marocaine dans sa quête de reconnaissance de sa souveraineté sur le Sahara. Ce revirement d’un pays influent en Afrique de l’Ouest pourrait inciter d’autres nations à reconsidérer leur position sur ce dossier sensible.
Le Maroc a salué cette décision, la qualifiant de « sage et courageuse ». Les autorités marocaines voient dans ce geste un soutien à leur proposition d’autonomie pour la région du Sahara, considérée comme une solution réaliste et crédible par la communauté internationale.
Réactions internationales et perspectives
La communauté internationale suit de près ces développements diplomatiques. L’Union Africaine, dont le Ghana est un membre influent, pourrait être amenée à reconsidérer sa position sur la question du Sahara. Cette décision pourrait également avoir des répercussions sur les relations bilatérales entre le Maroc et le Ghana, ouvrant la voie à une coopération renforcée dans divers domaines.
La politique étrangère africaine connaît actuellement des mutations importantes, avec une tendance croissante à privilégier le pragmatisme et la coopération économique sur les positions idéologiques héritées de la guerre froide.
Impact sur le processus de paix au Sahara
Cette décision du Ghana pourrait avoir des implications significatives sur le processus de paix au Sahara. Elle pourrait encourager une approche plus pragmatique dans la recherche d’une solution politique à ce conflit de longue date. Les observateurs notent que cela pourrait renforcer la position du Maroc dans les négociations futures sous l’égide des Nations Unies.
Le retrait du soutien ghanéen à la RASD s’inscrit dans une tendance plus large observée ces dernières années, où plusieurs pays africains et arabes ont revu leur position sur la question du Sahara, reconnaissant la souveraineté marocaine ou adoptant une position de neutralité constructive.