Société | Une grève nationale des médecins du secteur public est prévue au Maroc les 24, 25 et 26 décembre 2024. Ce mouvement, qui touchera l’ensemble des établissements de santé publique à l’exception des services d’urgence, vise à dénoncer le non-respect des accords et à revendiquer une revalorisation des conditions de travail.
Une mobilisation massive dans le secteur de la santé
Le Syndicat indépendant des médecins du secteur public a appelé à une grève nationale qui débutera le 24 décembre et se poursuivra jusqu’au 26 décembre 2024. Cette mobilisation concernera l’ensemble des structures de santé publique du pays, à l’exception des services d’urgence et de réanimation, afin de garantir la continuité des soins essentiels. Selon TelQuel, cette action s’inscrit dans une série de mouvements de protestation prévus pour la fin de l’année.
Les raisons de la grève
Les médecins du secteur public expriment leur mécontentement face au non-respect des accords précédemment conclus avec le gouvernement. Parmi leurs principales revendications figurent :
- La revalorisation des honoraires médicaux
- L’amélioration des conditions de travail
- La mise en place de mesures pour pallier le manque d’effectifs
Hespress rapporte que cette mobilisation vise également à attirer l’attention sur les difficultés croissantes rencontrées par le personnel médical dans l’exercice de leurs fonctions.
Impact sur le système de santé
Cette grève de trois jours consécutifs risque d’avoir des répercussions significatives sur le fonctionnement des hôpitaux et centres de santé publics. Le Journal du Maroc évoque des « perturbations majeures » à prévoir dans les établissements de santé. Les patients sont invités à prendre leurs précautions et à reporter, si possible, les consultations non urgentes prévues durant cette période.
Réactions et perspectives
Face à cette situation, les autorités sanitaires n’ont pas encore communiqué officiellement sur les mesures envisagées pour minimiser l’impact de la grève sur la prise en charge des patients. Le syndicat des médecins, quant à lui, a annoncé son intention de poursuivre le mouvement si leurs revendications ne sont pas entendues. Une réunion de négociation est prévue à Rabat le 29 décembre, laissant entrevoir la possibilité d’un dialogue entre les parties concernées.
Cette grève nationale intervient dans un contexte déjà tendu pour le système de santé marocain, confronté à des défis structurels et à la nécessité d’une réforme en profondeur. L’issue de ce mouvement et les décisions qui en découleront pourraient avoir des implications importantes pour l’avenir du secteur médical public au Maroc.