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Rénovation prochaine de l’autoroute Rabat-Casablanca : mise en lumière de la priorité accordée aux entreprises nationales

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Économie | Le ministère de l’Équipement marocain a annoncé le lancement prochain des travaux de rénovation de l’autoroute reliant Rabat à Casablanca. Ce projet majeur s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour la Coupe du Monde 2030 que le Maroc co-organisera. Une attention particulière est portée sur la priorité accordée aux entreprises nationales pour la réalisation de ces travaux d’envergure.

Un axe routier stratégique en pleine transformation

L’autoroute Rabat-Casablanca, longue d’environ 60 kilomètres, est l’un des axes routiers les plus fréquentés du Maroc. Face à l’augmentation constante du trafic, le gouvernement a décidé d’entreprendre d’importants travaux de rénovation et d’extension. Selon les informations rapportées par Le360, une nouvelle autoroute continentale sera construite en parallèle de l’axe existant.

Cette nouvelle infrastructure partira de l’échangeur de Tamesna sur la voie de contournement de Rabat et rejoindra la rocade sud de Casablanca à Tit Mellil. L’objectif est de fluidifier la circulation entre les deux principales villes du royaume et de répondre aux besoins croissants en matière de mobilité.

Priorité aux entreprises nationales

Un aspect crucial de ce projet est la volonté affichée du gouvernement de favoriser les entreprises marocaines dans l’attribution des marchés. Cette orientation s’inscrit dans une stratégie plus large visant à soutenir l’économie nationale et à développer l’expertise locale dans le domaine des grands travaux d’infrastructure.

Le ministère de l’Équipement a annoncé que l’appel d’offres pour la réalisation de cette autoroute continentale, initialement annulé, sera prochainement relancé. Cette nouvelle procédure intégrera des critères favorisant la participation des entreprises nationales, comme le rapporte Le360.

Un projet inscrit dans une vision à long terme

La rénovation de l’autoroute Rabat-Casablanca s’inscrit dans un vaste programme de modernisation des infrastructures du Maroc. Ce chantier est étroitement lié aux préparatifs pour la Coupe du Monde 2030, dont le Maroc sera l’un des pays hôtes. Selon Marrakech7, l’objectif est de livrer cette nouvelle autoroute d’ici 2028, offrant ainsi une marge confortable avant le début de la compétition.

Impacts sur l’économie et la mobilité

Au-delà de l’aspect sportif, ce projet aura des retombées significatives sur l’économie nationale. L’Office National des Chemins de Fer (ONCF) prévoit déjà une augmentation de son chiffre d’affaires, anticipant un record de 5 milliards de dirhams d’ici 2025, comme le souligne un article du Journal du Maroc. Cette croissance est en partie attribuée à l’amélioration des infrastructures de transport, dont l’autoroute Rabat-Casablanca est un élément clé.

Un modèle pour d’autres projets d’infrastructure

L’approche adoptée pour la rénovation de l’autoroute Rabat-Casablanca pourrait servir de modèle pour d’autres projets d’infrastructure à travers le pays. Le ministère du Tourisme a notamment annoncé un projet ambitieux visant à promouvoir 16 villages pittoresques au Maroc, s’inscrivant dans une dynamique similaire de développement local et de valorisation du patrimoine national.

Par ailleurs, d’autres villes marocaines bénéficient également d’investissements importants dans leurs infrastructures. À Tanger, par exemple, un investissement de 1,12 milliard de dirhams a été annoncé pour renforcer le transport urbain avec l’ajout de 476 nouveaux bus, comme le rapporte le Journal du Maroc.

Perspectives et défis

La rénovation de l’autoroute Rabat-Casablanca représente un défi logistique et technique considérable. Les autorités devront veiller à minimiser les perturbations pour les usagers pendant la durée des travaux, tout en respectant les délais imposés par l’échéance de la Coupe du Monde 2030.

De plus, la priorité accordée aux entreprises nationales soulève des questions sur la capacité du secteur local à répondre aux exigences techniques et financières d’un projet de cette envergure. Il sera crucial de maintenir un équilibre entre la promotion de l’expertise locale et la garantie d’une réalisation aux normes internationales.

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