CDM 2030 | La course à l’organisation de la finale de la Coupe du Monde 2030 prend une tournure inattendue avec la déclaration fracassante de David Escudé, conseiller aux Sports de la mairie de Barcelone. Selon lui, le véritable concurrent du Camp Nou pour accueillir cet événement majeur n’est pas le stade Santiago Bernabéu de Madrid, mais un nouveau stade en construction à Casablanca, au Maroc.
Cette affirmation s’inscrit dans un contexte déjà tendu autour de la candidature conjointe Espagne-Portugal-Maroc pour l’organisation du Mondial 2030 :
- Le Maroc gagne en influence dans la préparation de la candidature.
- Des doutes émergent sur la capacité du Bernabéu à répondre aux exigences de la FIFA.
- Le futur stade Hassan II de Casablanca, avec ses 115 000 places, se positionne comme un sérieux concurrent.
Les arguments avancés par David Escudé lors d’une interview à Catalunya Ràdio sont les suivants :
- Le Bernabéu ne répondrait pas aux exigences de la FIFA en termes de capacité (80 000 places nettes, hors sièges de presse).
- Le futur stade Hassan II de Casablanca (115 000 places) et le Spotify Camp Nou rénové (105 000 places) satisferaient ces critères.
- « Aujourd’hui, selon les exigences de la FIFA, le Bernabéu ne pourrait pas accueillir une finale de Coupe du Monde, mais le stade en construction au Maroc le pourrait », a-t-il déclaré.
Cette controverse intervient alors que le football espagnol traverse une période difficile, marquée par :
- Des scandales et controverses au sein de la fédération espagnole.
- Un manque de leadership dans la préparation de la candidature.
- Le risque de suspension de la fédération espagnole si un nouveau président n’est pas élu avant la fin de l’année.
Les implications pour la candidature 2030 sont nombreuses :
- Un possible rééquilibrage des forces entre l’Espagne et le Maroc dans la candidature conjointe.
- Une remise en question du leadership espagnol dans le projet.
- Des incertitudes sur la répartition des matches entre les pays organisateurs.
Cette polémique soulève plusieurs questions cruciales :
- Comment cette tension interne en Espagne affectera-t-elle la candidature conjointe ?
- Le Maroc pourrait-il réellement accueillir la finale de la Coupe du Monde 2030 ?
- Quelles seront les conséquences politiques et sportives de cette controverse en Espagne ?
L’affirmation de David Escudé met en lumière les défis auxquels fait face l’Espagne dans sa préparation pour la Coupe du Monde 2030. Elle souligne également la montée en puissance du Maroc sur la scène du football international, bouleversant les équilibres au sein de la candidature tripartite.